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40 ANS PLUS TARD

In the First Amendment the Founding Fathers gave the free press the protection it must have to fulfill its essential role in our democracy. The press was to serve the governed, not the governors. C’est-là un extrait de l’opinion concordante du juge Hugo Black dans le jugement de la Cour Suprême du 30 juin 1971 dans United States v. Washington Post Co. Bien sûr, Spielberg n’a rien raté de l’intensité dramatique de la chute – juridique et judiciaire – de l’histoire, ni l’exploitation cinématographique d’une magnifique et héroïque histoire, prenant juste une liberté avec la chronologie en pré-avisant le Watergate juste avant le générique de fin. Mais ce qui frappe, au-delà des machines à écrire et de la fumée de cigarettes de la Newsroom du « Post », c’est que la problématique des Pentagon Papers, quarante ans auparavant, était exactement la même que celle des Snowden et Manning. Même évocation du Espionage Act – pourtant jamais appliqué, mais toujours brandi. Même évocation de la « mise en danger », toujours brandie mais jamais démontrée, de soldats ou de « personnel » sur le terrain, des intérêts « supérieurs » de la nation, de la défense ou « sécurité » nationale. Le seul intérêt supérieur, il est pourtant clair : la transparence de ceux qui gouvernent envers les gouvernés – leurs électeurs. Et la transparence de leur action envers l’étranger. PS : bonus – en plus de Tom Hanks et de Merryl Streep, Saul Goodman joue dans le film ! Enfin, James McGill joué par Bob Odenkirk.