BEN Y AURA PLUS QU’À ADHÉRER…

Posté le 7 juin, 2021 dans actu / news

Tout a été écrit ces derniers mois sur cette débâcle, celle d’un Conseil fédéral divisé, faible, sans aucune capacité de convaincre une majorité du parlement et du peuple. Celle, en réalité, d’un pays tout entier, otage de prés-carrés et d’arguments passéistes et à côté des enjeux – d’un côté comme de l’autre. De là, on fait quoi ?

Erreur de penser qu’on a une fois de plus terrassé Gessler, nous les yen-a-point-comme-nous. Rendre les armes comme à Alésia est ce qui nous attend. On commence par le secteur des techniques médicales. Puis ce sont les études et la recherche. Puis l’accès au marché financier. Puis l’électricité. Et le domino continuera inexorablement. Il sera bien, le Suisse à bras noueux, fier sur son Grütli, une fois notre prospérité, impossible sans l’UE, perdue. Il s’en mordra bien les doigts, qui sur qui interprète le droit européen, qui pour quelques jours de salaires…

Alors osons l’analyse. La politique demeure confisquée par les « vieux » – les jeunes sont sous représentés. Mais ceux qui n’ont pas voté sur l’EEE en 1992, soit les 18-47 ans, sont quasi aussi nombreux que les 48-99+ (3,46 contre 3,58 millions ± 5%). Un nouveau vote, ou même sur une adhésion, pourrait être très différent – car ceux qui occupent le terrain politique médiatique bloqués sur leurs postures sont précisément les vieux. Faudra-t-il attendre d’avoir « assez mal » ? Réaliser simplement que cela a un sens, économique comme moral, d’être européens ? Admettre que les blocages résultent de postures – mais pas de l’intérêt ? UE ou EEE : il n’y aura pas le choix.

imprimer cet article | Envoyer à un ami | Commentaires fermés sur BEN Y AURA PLUS QU’À ADHÉRER… | RSS

laisser une réponse