Etre avocat, la Maison Blanche & to have fun at work

Posté le 9 novembre, 2008 dans avocats / advocacy

En marge de la crise économique et autres grands problèmes que l’administration Obama aura à affronter, et dans un pays dans lequel le droit est omniprésent, elle devra également décider de nominations juridiques importantes. Deux postes importants sont la tête du DoJ, le Department of Justice, et celui de White House Counsel, soit de chef du département juridique de la Maison Blanche – lequel est en fait le support de la présidence sur toutes les questions juridiques politiques. Dans le système partisan américain, le President-elect dispose de cette période de transition de deux mois pour désigner les quelque six mille haut-fonctionnaires les plus importants de l’exécutif de l’Etat fédéral qui remplaceront l’administration sortante. Cette transition est un système unique qui voit notamment les dossiers de l’administration sortante être entièrement archivés, et l’administration entrante repartir d’une feuille blanche. L’administration et la politique américaines sont grandes consommatrices d’avocats. L’un des éléments clés de la force intellectuelle de l’Amérique est l’existence d’échanges et passerelles permanents entre le secteur public et le secteur privé. Egalement une faculté inégalée d’enthousiasme et d’abnégation dans le service. Certains cash in lors de leur retour dans le privé – les Etudes les plus importantes s’arrachent les avocats après un passage dans l’administration. D’autres restent engagés dans les ONG ou la société civile. Un homme clé de l’administration Kennedy fut son Special Counsel et Ghost Writer, à défaut d’être son White House Counsel, l’emblématique avocat Ted Sorensen qui avait une saine conception du métier d’avocat.

Interviewé il y a quelques mois sur un blog américain, Ted Sorensen répondit ce qui suit :

Is that why you chose Paul Weiss (ayant rejoint cette Etude après la Maison Blanche) ? For its corporate clients?

Paul Weiss was known as a place that was concerned with public interest law and pro bono law. It had a lot of interesting national interest matters, which meant that my own background would fit in perfectly. And I found it to have a lot of bright and congenial people. I still remember my first day at the firm, February 1, 1966. Not knowing any better, I came in January 31 and worked for free.

Did you ever consider any other firms?

In one of the offers I received from a distinguished firm, the partner told me how much money all the partners were making. I asked if they were having any fun, and he looked thunderstruck. I thought, if I’m going to spend most my life at work, I want it to be fun. Because up till then my eleven years with John Kennedy had been fun.

Ted Sorensen a raison. We should have fun at work et difficile de tenir dans ce métier sans une certaine dose de fun et de détachement…

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