
LEGAL DEBRIS ET AUTRES MAUVAIS ECRITS – ET LA PALME A L’OFFICE CANTONAL DU LOGEMENT
Lu, dévoré même, Do I Make Myself Clear d’Harold Evans évoqué dans le dernier post. Il traite – à raison – toutes sortes de formules pompeuses utilisées dans des écrits à portée juridique de « legal debris ». Le verbiage et le jargon sont une pollution – dans un monde dans lequel chacun est submergé d’informations qu’il ne peut ni lire ni suivre. Le suisse moyen n’a lu les conditions générales ni de Swisscom, ni de sa banque, ni de ses assurances, ni de son billet d’avion, ni de la voiture de location, ni de rien. Qu’il a pourtant acceptées… Il y aura donc une prime, parce que le consommateur choisira, aux entreprises qui rendront leurs écrits simples et clairs. Ce n’est pour l’instant pas le cas : elles n’y voient aucun problème et les laissent écrire par des mauvais. Evans ne réinvente pas le fil à couper le beurre. Il reprend les fondamentaux : simplicité, concision, phrases courtes, éviter les formules indirectes et la forme passive, bannir le jargon, les formules et les pléonasmes. Exemple ? La formule « doughnut », soit qui tourne sur elle-même : A meeting will be held by the board of directors next week. Cela vous semble bien ? Clair ? Eh non, c’est un doughnut. Douze mots qui peuvent être remplacés par cinq sous la forme active : The board of directors meets next week. Est-ce égal, les deux disant la même chose ? Non. … suite