Philip Mosimann, Hariolf Kottmann, Urs Rohner, Albert Baehny, Calvin Grieder, Beat Hess, Paul Bulcke, Jörg Reinhardt, Christoph Franz, Silvio Napoli, Paul Hälg, Robert Spoerry, Walter B. Kielholz, Axel A. Weber, Jacques Theurillat et Michel M. Liès. Dans une pleine page dans la presse du 17 novembre exprimant leur opinion contre l’initiative pour des multinationales responsables, ce qui est leur droit, ils expriment des faits faux – ce qui ne l’est pas. Toujours les mêmes faits faux :
– une responsabilité des entreprises pour l’ensemble de leurs relations d’affaires (sic) et fournisseurs (sic) ; c’est FAUX et ce n’est pas une question d’opinion ;
– les entreprises suisses devraient constamment prouver leur innocence (sic) ; c’est FAUX et ce n’est pas une question d’opinion.
Ces mensonges sont tellement évidents à la seule lecture du texte que cela interpelle. Y croient-ils ? Et cela effraie-t-il alors sur leur compréhension juridique ? Ou sont-ils à ce point accrochés à leur business que mentir n’a finalement pas d’importance ? Le problème, c’est qu’en Suisse, les gens ont tendance à croire les figures de l’économie et de l’establishment. Et que ces mensonges peuvent donc influencer le résultat. Raison de plus pour accepter l’initiative.