
CHIEF ROBOT OFFICER
Des robots partout. Comment parler à son assistant virtuel ou à celui d’un fournisseur de services ? Se plaindra-t-il si on l’injurie ? Aura-t-il qualité pour déposer plainte parce que j’aurai hurt its feelings ? Les taxer ? Quelle idiotie – puisque la taxation actuelle vise les personnes physiques et morales, auxquelles un robot appartient nécessairement. Taxe-t-on le chiffre d’affaires d’un camion ou d’une machine qui travaille toute seule toute la journée ? Commencer à calculer la « capacité contributive » de chaque machine physique, ou virtuelle, de chaque entreprise ? Bonjour l’administration improductive et les grilles absconses. La fiscalité va précisément dans le mur parce qu’elle est un assemblage infini d’idées pour taxer – avec leur arbitrage infini mais menant à une seule chose sûre, à part la mort, qui taxe aussi, et les impôts eux-mêmes : l’inflation permanente de la ponction en termes réels sur une base historique. Les robots vérifieront mieux qu’un employé le risque de crédit d’un demandeur d’hypothèque ? Quelle joie ! Le code pénal étendra-t-il l’escroquerie à la représentation astucieuse envers une dupe étant une machine ? Ou mieux, j’engagerai les services d’un autre robot pour fournir au robot de la banque les données qui feront qu’il m’accordera mon hypothèque. Donc ce sera une bataille d’algorithmes, et de ceux qui les maîtrisent et… les vendent. Et génial de laisser à des robots de déterminer quelle jeune famille doit accéder à la propriété et se donner cette possibilité d’épargne forcée jusqu’à la retraite. Les droits des robots, les droits de la personnalité des robots, des machines. Ca va le chapeau ?