
De l’origine religieuse de la crise de la dette des Etats européens – Fiscal discipline a reflection of Protestant Ethics and belief
La crise de la dette en Europe – mais qui rebondira aux Etats-Unis – confronte les gouvernements, mais au-delà de ceux-ci, qui passent, leurs populations, leurs contribuables, qui restent, à une décennie de mauvaise gestion des finances publiques. Quelques considérations interpellent et d’autant que certaines sont curieusement rarement mises en rapport. Les points de départ sont assez simples et bien connus : la création de l’euro était assortie des exigences de contenance des déficits des critères de Maastricht, en lien précisément avec la perte de souveraineté monétaire qu’elle impliquait. Le fait de s’en affranchir y était inhérent – commandant par-là de s’affranchir également des dogmes associés à la souveraineté monétaire et de leurs défauts historiques. Premier enseignement, il n’y a pas de clivage droite-gauche sur la mauvaise maîtrise du budget de l’Etat au sein de l’UE. C’est important parce que le débat politique reste coincé sur des clichés droite-gauche qui ne correspondent pas à la réalité. Ensuite, l’excuse de crises successives et notamment celle de 2008 n’en est pas une. Là où certains estiment que la croissance ne doit pas, ne peut plus être une fin en soi, certains gouvernants estiment que l’admettre signifierait la fin de l’Etat social. Or ils font fausse route. Il ne pourra de fait y avoir de retour à une croissance réelle et régulière avant la résorption de l’endettement public et privé actuel. Leur raisonnement est ancré dans la doctrine traditionnelle du cycle déficit/endettement/création monétaire/inflation. La situation actuelle d’endettement/leverage/taux bas/stagnation en montre les limites et qu’il est philosophiquement dépassé. … suite