POURQUOI LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE CLIVE-T-ELLE TANT ?

Posté le 11 novembre, 2022 dans actu / news, politique

Pourquoi la désobéissance civile met-elle tant de gens mal à l’aise ? Pourquoi clive-t-elle tant ? Parce qu’on n’aime pas la désobéissance tout court ? Parce qu’elle irrite par définition ceux qui ne sont pas d’accord avec son objet ? Parce qu’elle rejette à la figure de la masse son inaction coupable – sous le prétexte d’obéissance ou de respect de la loi et des institutions ? Parce que ce n’est pas une notion juridique ni même précisément définie ? Ce n’est pas en se collant les mains sur la route ou en lançant de la soupe sur La Joconde qu’on fera avancer les choses ! C’est contre-productif ! Ils emm. tout le monde – entend-on communément. Ah oui ?

Qui avait conscience de l’ampleur du problème d’émissions de CO2 du parc immobilier suisse, et de l’inaction des autorités en la matière, avant les opérations de Renovate Switzerland ? Qui peut-il contester qu’elles ont mis ce sujet à l’actualité, et même au-devant de l’actualité, et obtenu des actes des pouvoirs publics ? Même la soupe sur la Joconde, par le débat que cela crée et particulièrement avec ceux qui désapprouvent le procédé, apporte une exposition médiatique et une présence du sujet dans les consciences publiques et politiques qui autrement s’éroderait. Bref, on est contre – mais cela renouvelle et fait progresser… le consensus d’agir. Les manifestations d’Extinction Rebellion en Angleterre en 2019, par la disruption causée, ont eu plus d’impact sur la population, et entraîné plus d’action politique, que des ONG établies comme Greenpeace en vingt ans. La désobéissance civile, toutes les causes ne la justifient ou ne la méritent pas. Mais de l’apartheid aux civil rights au droit de vote des femmes, toutes les causes sociétales essentielles en ont eu besoin. Merci donc à ceux qui… s’y collent pour le bien de tous.

imprimer cet article | Envoyer à un ami | Commentaires fermés sur POURQUOI LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE CLIVE-T-ELLE TANT ? | RSS

laisser une réponse